Dans l’obscurité, l’ombre du diable rôde,
Ennemi déclaré, perfide et froid.
Il cherche à égarer les cœurs, à semer le doute,
À serrer les âmes, à les rendre impies.
Mais la foi est notre bouclier, notre lumière,
Elle brille dans la nuit, éloignant la misère.
La prière, telle une douce miséricorde,
Nous élève vers Dieu, vers l’infini.
Le jeûne, lui, purifie nos désirs,
Réduit nos passions, éteint les feux du pire.
Et dans cette quête, en Dieu seul, nous trouvons,
La clarté, la paix, la force qui nous façonne.
Alors évitons le toucher du diable,
Guidés par la foi, résistons au mal.
Car dans cette lutte, notre âme s’élève,
Et la clarté divine en nous se révèle.
Shaytan, l’ombre qui rôde, ennemi déclaré,
Cherche à égarer les cœurs, les âmes à rabaisser.
Par la foi, la prière, le jeûne, on peut se garder,
Contre ses ruses, en Dieu seul, trouver la clarté.
Le diable en Islam
Explorons le rôle du diable dans l’Islam, sa manifestation dans la vie des croyants et les moyens de se protéger de son influence néfaste. Nous nous appuierons sur les sources principales de l’Islam, le Coran et la Sunna.
Le diable, appelé Shaytan en arabe, représente un être maléfique cherchant à égarer les humains et à les détourner de Dieu. Il est l’ennemi des croyants, usant de ruses et de mensonges pour les séduire, symbolisant la rébellion, l’orgueil et la désobéissance.
Son origine remonte à la création d’Adam (que la paix soit sur lui) où Dieu ordonna aux anges et aux djinns de se prosterner devant Adam, honore sa dignité. Iblis, chef des djinns, refusa par arrogance, entraînant sa malédiction et son expulsion du paradis. (7:12-13, 15:34-35) Iblis demanda à Dieu un sursis jusqu’au jour de la résurrection pour égarer les descendants d’Adam, mais Dieu précisa qu’il n’aurait de pouvoir que sur les égarés. (15:42-43)
La mission du diable consiste à semer le mal et la discorde chez les humains, utilisant tous les moyens pour les détourner de la voie droite vers Dieu. Le Coran le décrit comme un ennemi insidieux, caché dans les recoins obscurs de l’âme humaine, incitant à la méfiance, à la colère et à l’avarice. (2:268-269, 8:48-49)
Bien que le diable n’ait pas de pouvoir réel sur les humains, il peut les influencer par ses suggestions. (35:6-7) Heureusement, Dieu n’abandonne pas les croyants face au diable, offrant des moyens de protection tirés du Coran et de la Sunna prophétique, sources de guidance et de sagesse pour les musulmans.
La résistance face au diable :
Contre les assauts du diable, les croyants disposent de puissantes armes spirituelles, extraites du Coran et de la Sunna prophétique, sources de guidance et de sagesse pour les musulmans.
La première arme consiste dans le rappel de Dieu, invoquant Son nom et méditant sur Ses attributs. Ce rappel fortifie la foi, purifie le cœur et éloigne le diable, comme mentionné dans les versets (13:28-29) et (7:200-201).
Le Prophète Muhammad a enseigné des invocations spécifiques telles que la basmala, la sourate al-Fatiha, al-Ikhlas, al-Falaq et al-Nas pour se prémunir contre le diable. Il a également préconisé la récitation régulière du Coran, source de lumière et de bénédiction.
La deuxième arme est la prière, établissant un lien direct entre le croyant et Dieu. Elle permet la soumission, la demande d’aide, le pardon et exprime la gratitude. La prière est un acte d’adoration, purifiant des péchés et éloignant le mal, selon les versets (11:114-115) et (2:45-46).
L’islam ordonne les cinq prières quotidiennes, essentielles pour tout musulman, ainsi que des prières surérogatoires, comme le matin, le milieu du jour, le soir et la prière nocturne.
La troisième arme est le jeûne, une pratique d’abstinence renforçant le contrôle de soi, diminuant les passions et repoussant le diable. Le verset (2:183-184) souligne le jeûne comme moyen d’atteindre la piété.
L’islam prescrit le jeûne du mois de Ramadan et encourage le jeûne d’autres jours, tels que le lundi, jeudi, le jour de Arafat etc. Le Prophète Muhammad a affirmé que le jeûne par amour de Dieu éloigne du feu de l’Enfer sur une distance de soixante-dix années (Hadith rapporté par al-Bukhari et Muslim).
